Le dernier homme et la fin de l’histoire : Grainville, Shelley, Michelet // [The last man and the end of history]

Abstract
Le motif du dernier homme apparaît immédiatement à la suite de la Révolution française dans l’épopée inachevée de Cousin de Grainville, Le Dernier Homme (1805). Introduisant une variante importante dans le récit eschatologique chrétien, ce motif permet d’envisager la question de la fin de l’histoire dans une perspective sécularisée, de représenter les contradictions de l’histoire prométhéenne et de réfléchir, comme on le voit avec sa reprise par Michelet, au sentiment de fin de l’histoire.